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24. Juillet 2014, 22:28 Concert Culture Music Festivals Soirée

Paléo pt. II : Formidable Maestro

Sophia Bischoff - L’événement de cette 39ème édition du Paléo Festival a pris forme ce mercredi 23 juillet sur la Plaine de l’Asse : retour sur les éclaires de géni de Stromae.

Les 20 heures approchent à grands pas et jamais la Plaine de l’Asse n’a semblée si vide. Pourtant, l’année où le festival nyonais n’affiche pas complet n’est pas encore à l’ordre du jour. Les badauds et autres mélomanes n’ont pas non plus fuit le terrain à coup d’overdose de pluie. Les spectateurs présents avaient déjà élu domicile sur les abords de la Grande Scène par milliers.

Dommage pour eux, leur envie d’être aux premières loges de la dance poétique de la fin de soirée leur a fait loupé de beaux moments de musique. Parmi eux, on nommera un Polar aux riffes nés d’un rock mystiquement envoûtant, un Ky-Mani Marley au reggae suave qui a dû faire danser son père de l’au-delà ou encore un Jack Johnson au folk toujours aussi délicieux. Non, nous n’avons pas occulté le fait que le songwritter hawaïen jouait sur les mêmes planches que le phénomène du soir. L’excitation du public face à l’idée de goûter à l’univers du belge lui a simplement fait oublié la magie folk qui naissait sous leurs yeux.


23h30, le Paléo porte toute son attention sur la Grande Scène : Stromae commence son épopée musicale. Durant une heure trente, le phénomène belge de l’année distille l’entier de son univers sans retenue. Chaque morceau est une histoire où il incarne en maître son personnage principale. Du dialogue avec le cancer sur un « Quand c’est » baigné de lumière blanches, au règlement de « Tous les mêmes » en passant par l’ivresse de « Formidable » le géni est à chaque fois au rendez-vous. 35'000 personnes en délire, 35'000 personnes qui hurlent chaque vers de la poésie stromaenne. Jamais la Plaine de l’Asse ne s’était retrouvée aussi nombreuse dans une communion devant la Grande Scène. Le maestro au verbe aiguisé touche toutes les générations, tout les genres et toutes les influences musicales. Le coup de grâce est porté peu avant 1h du matin. Les musiciens apportent une Stromae de marbre et de cire sur scène pour le rappel ; les premières notes de « Papaoutai » retentissent et l’artiste est entré dans son personnage. L’explosion est encore plus forte et plus intense. Paléo vibre sous la transe stromaenne et se souviendra encore longtemps de cet artiste complet qui a fait trembler ses terres.

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