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26. Juillet 2009, 00:00 Music Festivals

Students @ Paléo 24.07

Nevena Puljic - Un bain de foule indescriptible pour ce début de weekend. Hétéroclite également. Entre les fashionistas venues applaudir M. Doherty, les roots prêts à faire des pogos sur Ska-P ou les fans de musique électronique et de Fatboy Slim, tout y est. Le Paléo, c’est ça aussi....

Un bain de foule indescriptible pour ce début de weekend. Hétéroclite également. Entre les fashionistas venues applaudir M. Doherty, les roots prêts à faire des pogos sur Ska-P ou les fans de musique électronique et de Fatboy Slim, tout y est. Le Paléo, c’est ça aussi. Un public imprévisible, de tout style, de tout âge. Et c’est beau.

20h15. PeteR Doherty, le tant attendu. La scène du Chapiteau est pleine. Un quart d’heure avant le début du concert, les doutes quant à la venue de l’ex-Libertines commencent à se faire sentir. Pourtant, tout se déroule comme prévu : annonce à 20h10, entrée du chanteur et de sa guitare à 20h15. Pile poil. Les avis au sujet de ce concert sont plus que mitigés. Le grand brun, on l’adore ou on le déteste. On a adoré. Ceux qui s’attendaient à des doses d’héro et à Kate Moss dansant sur scène ont été plus que déçus. Ceux, par contre, qui ont aimé l’album, savourent des paroles inspirées et n’espèrent pas un rock endiablé lors d’un concert acoustique, ceux là ont certainement apprécié. D’autant plus que le Jim Morisson de notre époque aura fait don au public de chansons des Libertines et des Babyshambles. Il ne consommera, sur un peu plus d’une heure de concert, qu’une unique bouteille de vin rouge (les nombreuses bières sur scène demeurant intactes). En bref, un personnage attachant et prenant visiblement du plaisir à jouer (un responsable a eu la délicate tâche de lui rappeler à trois reprises que le temps était écoulé). Un artiste promis à un bel avenir malgré ses déboires personnels. Disait-on à Baudelaire d’arrêter l’opium, à Jimi Hendrix le LSD ou à Bob Marley de fumer ? Cautionner, non, mais un artiste en est un pour ses œuvres et son talent. Et ceux de M. Doherty sont énormes et trop souvent dévalués.

21h15. Ska-P. Sans aucun doute, la performance la plus déjantée au Paléo. Des pogos à tout va : sûr les espagnols ont trouvé la recette pour instaurer l’ambiance et ce sans aucune difficulté apparente. Et pour cela, les grands moyens sont de rigueur, en passant même par des déguisements delirants. Un grand bravo.

22h45. Charlie Winston. L’une des révélations 2009 avec des titres comme « Like a hobo » (qui visiblement a inspiré grand nombre de gens à adopter, eux aussi, le chapeau) ou « In your hands ». Un concert remarquable qui a su sans problème en séduire plus d’uns au vu de la foule amassée autour du chapiteau. Seul hic de la soirée, cette difficulté à apercevoir la scène et son chanteur. Les organisateurs n’ont malheureusement pas pu prévoir une telle agitation autour d’un artiste perçant à peine il y a quelques mois.

00h00. Fatboy Slim. Faut-il necessairement commenter cette prestation ? Passer un disque aurait certainement escompté le même effet.

01h30. TV on the radio. Un groupe que j’adore. Un talent indescriptible et un mélange des genres ravageur. Pourtant sur scène, ça ne passe pas. Ce fut, en un mot, décevant. Une salle à moitié vide et un son de mauvaise qualité. Les chansons elles-mêmes étaient difficilement reconnaissables. Dommage. Heureusement, les Naïve New Beaters jouaient encore au Club Tent à côté, et l’ambiance était au rendez-vous.

Une soirée qui a continué jusqu’au bout de la nuit au Bar des musiciens, là où la fête ne s’arrête jamais.

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