3. Septembre 2011, 00:00
CD / Vinyl
Music
Jill Scott - « The Light Of The Sun »
Sophia Bischoff - La princesse de la neo-soul Jill Scott est de retour avec son quatrième album « The Light Of The Sun ». Embarquez dans l’agréable voyage soul de celle qu’on surnomme Jilly From Philly.
Jill Scott est une des vocalistes les plus talentueuses de sa génération. Loin des stéréotypes et des dictats de l’industrie, elle est malheureusement peu connue du grand public. Les connaisseurs s’en réjouissent, de peur que le diamant de mademoiselle Scott ne perde de sa beauté au touché du « commerciale ». C’est en tant que poète que Jill Scott a débuté sa carrière. Découverte par Questlove, elle a fini par co-écrire le titre « You Got Me » qui permis à The Roots de gagner un Grammy Awards. Le premier album de Jill Scott, « Who is Jill Scott ? Words and Sounds Vol. 1 » est sorti en 2000. Bien plus qu’une chanteuse de talent, Jill Scott est aussi poète et actrice. Une artiste complète !
« The Light Of The Sun » s’ouvre avec « Blessed ». Ce morceau résume bien l’univers de Jill Scott. Touche de hip-hop à une ambiance soul, phrasé à mi-chemin entre chant et spoken word, timbre doux avec un caractère intéressant à la fois. Le titre lance l’album avec finesse avant d’enchaîner avec un duo avec Anthony Hamilton sur un « So In Love » typiquement neo-soul. Deux titres sont passés et nos oreilles en redemandent. Tant mieux, car les 12 titres suivants nous font (re)découvrir le meilleur de Jill Scott.
L’album ne fait pas tant évoluer l’univers de Jill Scott mais est une succession de bonheur musical. Sur « All Cried Out Redux », la chanteuse originaire de Philadelphie, ose avec succès le mélange du beat-box à un jazz sur lequel on l’imagine très bien se lancer dans un pas de danse charleston. Après ce clash des générations musicales apparaissent les trois morceaux coups de cœurs de « The Light Of The Sun ». Sur « Le Boom Vent Suite », on se laisse emporter dans le tourbillon des « boom » vocales de Jill. L’intensité du morceau monte en finesse pour changer radicalement d’ambiance dans sa deuxième partie. Le voyage nous mène alors dans une balade neo-soul et se termine dans un mariage subtil de jazz et de soul. Puis, « So Gone (What My Mind Says) » vous fera littéralement planer. Sur « Hear My Call », on retrouvera un des morceaux les plus émouvants du répertoire de Jill Scott. Appel d’espoir d’un personnage perdu et ayant peur pour lui-même. L’interprétation de mademoiselle Scott est prenante sur disque comme sur vidéo.
Le reste de l’album est fidèle à l’univers de Joss Stone. De la neo soul, des touches de hip-hop et de jazz (notamment sur « Rolling Hills »), du spoken word (le morceau « Womanifesto en est le meilleur exemple) et une technique vocale parfaitement maniée. « The Light Of The Sun », c’est tout simplement le meilleur des capacités de Jill Scott.
« The Light Of The Sun » s’ouvre avec « Blessed ». Ce morceau résume bien l’univers de Jill Scott. Touche de hip-hop à une ambiance soul, phrasé à mi-chemin entre chant et spoken word, timbre doux avec un caractère intéressant à la fois. Le titre lance l’album avec finesse avant d’enchaîner avec un duo avec Anthony Hamilton sur un « So In Love » typiquement neo-soul. Deux titres sont passés et nos oreilles en redemandent. Tant mieux, car les 12 titres suivants nous font (re)découvrir le meilleur de Jill Scott.
L’album ne fait pas tant évoluer l’univers de Jill Scott mais est une succession de bonheur musical. Sur « All Cried Out Redux », la chanteuse originaire de Philadelphie, ose avec succès le mélange du beat-box à un jazz sur lequel on l’imagine très bien se lancer dans un pas de danse charleston. Après ce clash des générations musicales apparaissent les trois morceaux coups de cœurs de « The Light Of The Sun ». Sur « Le Boom Vent Suite », on se laisse emporter dans le tourbillon des « boom » vocales de Jill. L’intensité du morceau monte en finesse pour changer radicalement d’ambiance dans sa deuxième partie. Le voyage nous mène alors dans une balade neo-soul et se termine dans un mariage subtil de jazz et de soul. Puis, « So Gone (What My Mind Says) » vous fera littéralement planer. Sur « Hear My Call », on retrouvera un des morceaux les plus émouvants du répertoire de Jill Scott. Appel d’espoir d’un personnage perdu et ayant peur pour lui-même. L’interprétation de mademoiselle Scott est prenante sur disque comme sur vidéo.
Le reste de l’album est fidèle à l’univers de Joss Stone. De la neo soul, des touches de hip-hop et de jazz (notamment sur « Rolling Hills »), du spoken word (le morceau « Womanifesto en est le meilleur exemple) et une technique vocale parfaitement maniée. « The Light Of The Sun », c’est tout simplement le meilleur des capacités de Jill Scott.
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