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25. Juillet 2019, 00:00 Concert Culture Music Festivals Soirée

Paléo 2019 - Part. II

Sophia Bischoff - Entre Tamino et - M -, cette deuxième journée de la 44ème édition du Paléo Festival de Nyon a éveillé nos sens musicaux.

Il fallait braver le début des bouchons et les aléas des transports publics pour arriver à temps. Mais le public présent n’a pas regretté son effort. Sous une chaleur infernale, Tamino a ébloui l’audience du Club Tent.



L’artiste d’origine belge et égyptienne a proposé son univers au public venu en nombre pour l’écouter. Dès ses premières harmonies, son atmosphère mystique s’est diffusé dans les recoins du Club Tent avec une délicate classe. Son jeu de guitare captive, sa voix s’émerveille dans le céleste. Ci-et-là, on perçoit quelques touches orientales qui accentuent la magie du moment. Le public l’écoute dans un silence religieux et hurle à en perdre ses poumons entre chaque morceau. La communion est là.



Avec subtilité, Tamino emporte d’une simple ambiance, déroute et fait encore monter d’un cran une température déjà caniculaire. Derrière son allure d’homme timide se cache une aura musicale qui envoûte. Un régal ! Avant d’entamer son dernier titre, « Habibi », Tamino pose la virgule qui précède le point final de son concert : « Merci beaucoup, vraiment. C’était fantastique ! ». Un moment qu’on n'est pas prêt d’oublier.



Plus tard dans la soirée, - M - a coupé le souffle de la Plaine de l’Asse. On a l’habitude d’entendre que c’est toujours une bonne idée d’aller assister à un de ses concerts : Matthieu Chedid offre régulièrement des moments de plaisir. Des moments où la foule se défoule sous le jeu espiègle et délicieux de l’artiste. Hier, à Paléo, on en attendait pas moins de - M -. Il nous a néanmoins donné un frisson de crainte : comment tenir une audience si grande pendant le temps d’un concert alors qu’on est seul sur scène ? On doit l’avouer, cette pensée n’était pas digne du talent de - M -.



Intensité crescendo : - M - commence dans une légère version de son univers où il s’accompagne de sa guitare et de quelques percussions. On se dit que le concert sera une version unplugged de ses créations. Une version qui caresse la foule. Puis, des automates arrivent sur scène. - M - assurera son concert seul, mais ses machines apporteront le corps offert usuellement par d’autres musiciens. Et quelle performance ! On ne se lasse pas de s’émerveiller devant son habilité à jouer accompagné de cette prouesse technique. Le public adhère et le reste n’est que bouche-bée et bonheur.Après sa performance, plus aucune envie d’abreuver notre soif de concert ne se manifeste. - M - nous a plus que rassasié !


© Paléo / Ludwig Wallendorff & Lionel Flusin
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