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28. Juillet 2008, 17:26 Films

Braquage à l’anglaise (The Bank Job)

Simon Knopf - Ce film parle d’un braquage de banque. Là direct, vous m’arrêtez et me dites : « non mais Laure, tu te fous de moi, les braquages de banque j’en ai plein le c… ! Avec Ocean’s Eleven, Pulp Fiction, Ladykillers, ou plus récemment JCVD, on a fait notre stock de film a...

Ce film parle d’un braquage de banque. Là direct, vous m’arrêtez et me dites : « non mais Laure, tu te fous de moi, les braquages de banque j’en ai plein le c… ! Avec Ocean’s Eleven, Pulp Fiction, Ladykillers, ou plus récemment JCVD, on a fait notre stock de film avec des braquages ! Sur ce, je retourne voir Kung Fu Panda ! »

Vous auriez bien raison et dans ce cas, j’aurais deux options :

  • soit de me taire
  • soit alors de répliquer en vous sortant plusieurs arguments de choc, chose que je vais donc m’empresser de faire.
Terry, un concessionnaire automobile, arrondit ses fins de mois à l’aide de petits braquages. Lorsqu’une ancienne amante, Martine, vient lui offrir quelque chose de plus alléchant : un braquage de banque démunie, pour le week-end, de ses alarmes de sécurité, Terry saute sur l’occasion, et entraîne avec lui son équipe de braqueurs amateurs. Ce que l’équipe ignorait, c’est que Martine souhaite posséder des photos plus que contradictoires de la Princesse d’Angleterre cachées dans le coffre 118, et qui pourraient les mettre, eux et toute la Police anglaise, dans un sacré pétrin…

Braquage à l’anglaise est, comme son titre l’indique, un film anglais. Nous sommes projetés dans les années septante, et c’est avec plaisir que l’on retrouve le côté British du décor. Un retour en arrière de trente ans nous remémore aussi à quel point il était plus difficile de braquer un banque ! On est loin, très loin d’Inside Man.

Le film est tiré d’une histoire vraie. Notons bien qu’il était difficile de faire un scénario le plus véridique possible, car dans la véritable histoire, personne n’a été retrouvé ! C’est grâce aux recherches que le réalisateur a pu retrouver un des condisciples du braquage, qui a d’ailleurs participé au scénario et à la réalisation du film. On admirera donc plus aisément la virtuosité et l’intelligence des braqueurs.

La bande son est sublime ! Malgré les misérables petites musiques d’ascenseur durant le film, le réalisateur a eu la magnifique idée de caler quelques morceaux bien rock, incontournables ! Le style du film colle également bien avec Jason Statham (Arnaques, Crimes et Botanique, le Transporteur, Hyper Tension…), lui et sa gueule de méchant, on ne voyait personne d’autre pour incarner le rôle de Terry.

Certes, le réalisateur semble avoir voulu filmer un super braquage, visant un public masculin entre 16 et 25 ans, tout en mettant une touche de politique engagée à la fin. On s’ennuie ferme durant une heure, car ce genre de scénario courre les rues. Heureusement que les quarante dernières minutes sauvent le film, nous happant (enfin !) dans le scénario de plus en plus clair. Il avait également misé gros en demandant à Jason Statham de prendre le rôle principal, lui qui n’est de loin pas aussi connu et pas aussi charismatique que Brad Pitt ou George Clooney.

Ce qui est donc intéressant et innovant dans Braquage à l’anglaise, c’est la virtuosité des voleurs, qui au fond, sont bien plus innocents que la police elle-même. On réalise aussi à quel point nos forces de l’ordre sont encore plus pourries que certains cambrioleurs. Ici, les méchants sont (un peu) gentils, et les gentils sont (très) méchant. Inversion des rôles intéressante.

En résumé, un film sympathique mais pas très brillant. Je comprendrai donc si vous avez mieux à faire que de vous planter devant un énième film de braquage qui finit bien.

écrit par Laure Noverraz

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