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17. Novembre 2011, 00:00 Concert Music Soirée

Bob Dylan...like a rolling stone

Sophia Bischoff - Mardi, une soirée de légende et irréelle s’est tenue à l’Arena de Genève. Qui était là ? Mark Knopfler et Bob Dylan. Était-ce réel ? On ne sait toujours pas trop.

Musicalement parlant, la meilleure phrase qui pourrait qualifié la soirée du 15 novembre 2011 est « Du rock comme on en fait plus ». Deux concerts, deux artistes qui, si on n’évite les attentes qu’on avait d’eux, nous ont totalement emporté vers une autre époque. Non, pas comme ces artistes qui ramènent le passé au présent, qui le dépoussière et leur donne une nouvelle vie. Non, pas comme cela. Mark Knopfler et Bob Dylan nous ont donné le sentiment être retourné dans un temps où le rock’n’roll populaire avait les sonorités du blues, sa structure et un peu de son âme.

L’écossais Mark Knopfler a ouvert le bal d’un touché de guitare à mi-chemin entre légèreté et fermeté. Ses solos s’envolent dans les aires et semblent tenter d’emporter le publique avec lui, peut-être un peu trop loin. L’audience aime mais semble avec de la peine à se lâcher totalement à la musique. Comme si la perspective de voir une légende de la musique américaine avait porté un voile sur la bonne performance de Mark Knopfler. Dommage pour eux, ils auront omis de tomber sous le charme des violons qui envoûtent et déroutent. Et, surtout, ils auront omis de se laisser tenter par l’alliance des solos de Mark Knopfler et du violoniste, qui a apporté un petit peu d’Irlande, un petit goût celte à la salle genevoise. Quant à nous, on a suivit d’une oreille, impatient de voir la suite.


22h, l’heure de l’apparition a sonné. Bob Dylan apparaît sur scène et enfin le publique est là. Sous son chapeau de Cowboy se cache l’homme tant aimé, parfois même adulé. Accroché tantôt à sa guitare, tantôt à son clavier et souvent à son harmonica, Bob Dylan n’a surpris personne. La salle frissonnait à la simple idée d’être dans la même salle que cet homme, que Bob...Dylan. Alors, quand l’américain entre sur scène et qu’il ne salut pas le publique, personne ne lui en tient rigueur. Le reste du concert sera d’ailleurs pareil. Aucun geste envers cette masse de fan, aucune parole si ce n’est la présentation de ses musiciens. Sa musique elle, ne semble presque pas avoir pris une ride. Un rythme ferroviaire marque le chemin des morceaux qui s’enchainent sans pause – ou presque. Beaucoup de titre de son dernier album, mais que très peu de classiques folk de la belle époque de Bob Dylan. Une voix cassée, comme si le temps de la vie l’avait emporté. Une prestance indéniable. Bob Dylan, l’âge, une sonorité vocale perdue mais Bob Dylan, le musicien fidèle à ce qu’il est. Avec ou sans défaut. Son œuvre est gravée dans la roche, « like a rolling stone ».
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