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30. Juillet 2012, 00:00 Concert Music Festivals Soirée

Soirée d'ouverture du 46ème Montreux Jazz Festival

Sophia Bischoff - La 46ème édition du Montreux Jazz s’est ouvert vendredi dernier. Au programme ; les protégés de Quincy Jones, Bastian Baker et Amy MacDonald.

Il est 18h, les journalistes sont invités au Funky Claude’s Lounge pour la conférence de presse d’ouverture. Une fois n’est pas coutume, la place a été prioritairement donnée à la musique et moins à la présentation des nouveautés du festival. Cette année, la relève du jazz, savamment sélectionnée par Quincy Jones, nous a offert quelques délicieuses minutes de concerts. On n’a notamment pu entendre le prodige du piano, Alfredo Rodriguez, repéré par Quincy, himself, lors de la Compétition de Piano Solo du Festival, et Andreas Varady, un adolescent de 14 ans qui manie la guitare comme Django Reinhardt ou George Benson. A la voix, on a pu écouter la jeune et bluffant Nikki Yanofsky qui, à à peine 18 ans, a la technique vocale d’une grande chanteuse de jazz.


Plus tard dans la soirée, c’est à l’Auditorium Stravinski que Students.ch s’est rendu pour assister, notamment, au concert de la révélation suisse de l’année des Swiss Music Awards. On pensait n’y voir que les groupies, les préados de la région et leurs parents. Pourtant, c’est devant un parterre varié que Bastian Baker a entamé la difficile épreuve d’ouvrir les concerts du Stravinski au 46ème Montreux Jazz Festival. Pour être sincère, on était septique. Son image de beau gosse à la guitare ne nous attirait et ne nous touchait pas forcément. Pourtant, Bastian Baker a démontré qu’il était bien plus que cette image. Son répertoire aux dimensions clairement pop sur disque a pris un envole pour atterrir sur scène avec une belle énergie rock. Au final, on a été conquis et surpris en bien par la performance du jeune suisse. Offrant un voyage entre les différents morceaux de premier album, « Tomorrow May Not Be Better » et une poussière de nouveautés, Bastian Baker a convaincu jeunes et moins jeunes, fans et septiques.


En deuxième partie de soirée, Amy MacDonald a offert la beauté des balades folk écossaises à l’Auditorium Stravinski. Revisitant son répertoire sans grande surprise, elle a néanmoins pris le temps d’introduire ses titres. Son timbre si particulier a, quant à lui, ravit l’audience. Au final, c’est une belle touche musicale qu’Amy a apporté sans toutefois surprendre ou emporter le Stravinski vers les étoiles. Non pas que la musique n’était pas bonne, au contraire la musique d’Amy MacDonald offre de belles dimensions harmoniques et des textes touchants. Il manquait juste le petit plus pour marquer l’histoire du festival.
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